Le 06/08/2006, notre arrivée...
Nous arrivons au Japon tous excités mais un peu anxieux
pour nos bagages. En effet, lors du changement d’avion à Moscou, nous
avons été bousculés.
Notre avons eu du retard au départ de Paris, non rattrapé.
Et, à Moscou, une dame est venue nous chercher tous les trois pour nous
conduire illico presto vers notre avion pour Narita. Nous sommes passés par les
douanes rapidement, nous avons été les seuls et puis, nous avons suivi notre
guide au pas de course, nous en chaussures de marche et elle en talon (c’est
tout un entraînement !) pour embarquer. Nous sommes partis en retard
et notre guide nous a prévenu de la probabilité de non suivi de nos bagages car
il n’y a eu que 30 min de marge.
Dans
l’avion, je discute avec un japonais puis deux puis trois car leur anglais se
complète. Premier contact ! Discussion … disons plutôt quelques phrases en
japonais et plus en anglais. Celui à côté de moi après le couloir boit du
scotch. Deux petites bouteilles pour 3 personnes finies en arrivant à Narita !
Nous, nous n’avons que les plats de l’avion et bof bof ! Faut avoir connu
la guerre pour trouver ça bon !
Pour nous, la mésaventure continue… Nous attendons nos affaires à l’aéroport de Narita…longtemps….Ah ! Le mien arrive ! Et puis, nous alertons un homme de la non-apparition des bagages de Guillaume et Didier. Très humblement, il va chercher des informations en prenant le même passage que nos bagages, sur le tapis roulant ! Il revient, « Sorry » et là ! C’est le drame ! C’était notre deuxième contact avec un japonais.
Il nous explique qu’ils ne
sont pas là, mais il n’en sait pas plus. Nous remplissons donc des fiches de
pertes de bagages (dans l’espoir que cela ne soit qu’un égarement et non une
disparition définitive). Numéro de passeport, nom, âge, nationalité,
contenu des sacs, description de ces derniers, et adresses de résidence au
Japon. Aïe ! Bon, explication un peu longue mais on est compris et on leur
laisse donc deux adresses, celles de Sendai et de Nikko pour le 3ème
jour car nous allons bouger pas mal durant notre séjour !
Départ avec un seul sac vers la boutique de japan rail pass. La boutique ne va ouvrir que dans quelques minutes mais une japonaise nous prend déjà en charge. Nous remplissons un papier à nouveau puis on nous délivre les fameux passeport. Didier est énervé (beaucoup) car autre mauvaise nouvelle : son portable ne marche pas ici. Ils sont au 3G maintenant et nous au tri bande. Pas la même chose. On remercie Bouygues pour leur information complètement fausse, et pour nous avoir bernés quant à la possibilité d’utiliser ce portable au Japon.
Japan Rail Pass en main, nous nous dirigeons vers
le quai du train vers Tokyo.Nous demandons confirmation de notre chemin à un
contrôleur. Sur le quai, premières impressions : super propre ! Nickel !
Pleins de yeux bridés partout !
C’est moi qui ai les médicaments, ouf
quand même ! Et puis, merde, on est au japon, c’est maintenant qu’on en
profite ! Début des dépenses avec les boissons des distributeurs et premiers amours… J Calpico, soda melon, etc.…
12h19, Narita Express16 – 13h10 Tokyo Le
train arrive, à l’heure (c’est plus la peine de le dire car c’est pour tous
les trains comme ça au Japon), et Didier discute avec un américain venu
pour son travail avec femme et enfants ! Il a physiquement le type même de
l’américain. Il parle bien, il est marrant ! Il reste étonné que cela ne
me gêne pas d’avoir des enfants avant le mariage. Très puritains ces
américains !
Gare
de Tokyo ! Sugoi !! Grand, toujours propre. Gens pressés. Nous, on
trouve un guichet et on demande un billet pour Sendai, en anglais je crois. Le
guichetier a des gants blancs, un écran plat qui reçoit les infos à l’aide d’un
coup de crayon, une machine qui distribue les billets et un bel uniforme.
Billets en main, on va vers le quai.
13h36, Tokyo, Yamabiko 55 –
15h32 Sendai
Les panneaux sont compréhensibles et ils passent alternativement des kanji aux
romanji, c’est très pratique pour les étrangers. On découvre un autre quai
propre. On y cherche même les poubelles ! Et quand on les trouve, il faut
déchiffrer les dessins pour savoir si ce que l’on veut jeter est du paper,
plastic bottles, others. Ces informations ne sont pas toujours écrites en anglais. On observe
les autres passagers pour savoir comment se mettre pour attendre le train. On
cherche notre numéro de wagon, c’est indiqué au sol face à la voie et sur des
écrans. Et on se met au bout d’une file d’attente selon les traits indiqués au
sol. La chaleur est très lourde et avec le peu de chemin à pied que nous avons
fait, nous sommes collants et mouillés, surtout Guillaume. Mais déjà le Japon
nous plaît
Et ce n’est pas fini !
Dans le train, autre surprise, il est spacieux comme on ne l’aurait jamais
imaginé ! On entre en file indienne, pas d’effet entonnoir comme en
France, pas de bousculade. Nous cherchons nos places et nous admirons la
largeur des sièges, la distance avec le dossier du fauteuil devant nous et
l’espace pour les jambes (pourtant les japonais sont petits ?). Un
petit écran indique les gares et destinations mais tout en japonais. C’est en
arrivant à une ville que l’écran se met un court instant en romanji et une voix
nous donne cette information en anglais. Ah! Oui ! Autre délice de ces
trains. Les jolies notes musicales que les haut-parleurs émettent à l’annonce de
l’arrêt à une gare.
Les couloirs sont larges
également et que dire des toilettes ! Lorsque la porte du wagon menant aux
toilettes est passée, d’un côté, il y a deux lavabos (souvent face aux
toilettes des femmes) et les toilettes pour hommes (souvent une
pissetière ainsi qu’une toilette) de l’autre côté, des wc à la japanese
style ainsi que
des wertern style. La chasse d’eau se met en route en passant tout simplement la main
devant un capteur. (la main ou autre chose car il m’est souvent arrivé de la
déclencher avec mon coude, oups !)