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Japon 2006
Japon 2006
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12 novembre 2006

Nous arrivons à Sendai

                Nous arrivons à Sendai, notre première escale.
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    La sortie de la gare, plein de couleur chatoyante du au Tanabata Matsuri. Tanabata ( « La septième nuit [du septième mois] ») est la fête japonaise des étoiles provenant des traditions Obon et de la fête des étoiles chinoise, Qi Xi. La fête a généralement lieu le 7 juillet ou le 7 août, et célèbre la rencontre de Orihime (Véga) et Hikoboshi (Altaïr). La Voie lactée, une rivière d'étoiles qui traverse le ciel, sépare les deux amants, et il leur est permis de se rencontrer une fois l'an. Ce jour particulier est le septième jour du septième mois lunaire du calendrier luni-solaire.                      


    Nous admirons les grandes ficelles ou lamelles de papier décorées avec des dessins, des photos ou des origamis, tout cela accroché à des boules de papier elles-mêmes suspendues dans des rues piétonnes et à la gare. Nous apprécions déjà ce beau spectacle à la porte de la sortie que nous empreintons pour aller vers l’arrêt de bus conseillé par l’auberge de jeunesse (Youth Hostel, que j’abrègerais YHl). Nous sommes submergés par ce nouveau décor dans lequel nous allons vivre pendant 3 semaines. Nos yeux grands ouverts, nous marchons tous les trois le long de la gare, encerclés de japonaises en kimonos, de kiosques de nourriture tout nouveau pour nous et nos estomacs ont déjà envie de nouveauté culinaire.

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    Bon, je reviens sur terre car il nous faut trouver notre lieu de repos nuital ! Nous cherchons le basu tei : l’arrêt de bus, et nous attendons devant un panneau, derrière quelques japonais sans être trop sûrs de notre choix mais n’osant pas encore rentrer en contact avec l’inconnu. Dans le bus, nous prenons un billet sortant automatiquement d’une machine à côté de la porte d’entrée, toujours à l’arrière la montée des voyageurs. Je me décide à demander à une jeune femme « Oriru toki ni oshiete itadakemasen deshôka : Est-ce que vous pourriez me dire quand descendre ? » tout en lui montrant le nom de notre arrêt ainsi que la phrase dans notre guide.

    Nous n’avons pas le temps de rester seuls dans nos pensées, une anglaise (ou du moins elle parlait anglais) nous apostrophe. Elle va à la même adresse que nous. Elle nous explique qu’il faut qu’on fasse la monnaie à une machine auprès du chauffeur. Je ne comprends pas tout sur le coup mais, à la descente du bus, nous voyons comment elle fait et nous tentons de payer comme il se doit notre trajet. Une machine avec pleins de trous s’impose à notre passage près du chauffeur. Celui-ci explique à Didier où mettre son billet pour ensuite récupérer, par une autre fente, le même montant mais en pièces. Nous devons, pour finir, mettre le ticket et la monnaie dans un autre trou, et le tout tombe sur un mini tapis roulant ! Le montant à payer est indiqué par un panneau au-dessus du pare-brise que tous les passagers peuvent voir. Ce dernier indique une valeur sous un chiffre, chiffre du ticket pris à la montée, la valeur évolue au fur et à mesure des arrêts et, lorsque notre tour de descendre arrive, nous pouvons voir ce que nous devrons payer. Nous saurons plus tard qu’il est préférable de faire la monnaie pendant le trajet.

            La descente du bus se fait bien mais c’est la recherche de l’YH qui se fait chaotique et éreintante. Nous demandons à deux personnes, nous marchons selon le semblant d’indication qu’elle nous donne, nous redemandons à un homme qui, très aimablement, nous guide jusqu’à la bonne adresse. Nous le remercions très chaleureusement car sans lui, nous n’aurions pu trouver !

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