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Japon 2006
Japon 2006
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21 février 2007

Osaka (attention ! plus de lecture que de photos !)

A la gare de Shin-Osaka, je me rends compte que nous aurions dû aller à la gare d’Osaka, plus pratique pour nous rendre à notre auberge de jeunesse. Nous prenons un JR, la Kyoto Line vers cette gare puis encore deux autres avant de nous trouver au bon endroit. Nous avons pris la Osaka Loop Line et la JR Hanwa Line pour la station Tsurugaoka. Cela nous a été assez facile car j’ai un plan des lignes grâce à mon guide et dans le train faisant le tour de la ville, il y a des écrans lcd expliquant en japonais puis en anglais les destinations. Ensuite, toute la difficulté est de retrouver l’auberge. Nous avons l’habitude maintenant de ce tour de force mais là, nous avons un allié, le stadium. En effet, notre auberge est justement dedans ! Nous demandons un peu autour de nous. Il fait déjà noir. C’est un japonais sentant l’alcool mais très gentil qui nous conduit jusqu’à l’entrée du stade pour monter à note lieu de repos. Nous devons prendre l’ascenseur pour pénétrer dans l’auberge. Les portes s’ouvrent.

IMG_0334












Notre première impression est la nouveauté du lieu. C’est très récent. Un peu d’odeur de chaussures mais rien n’égalera cette odeur de pieds d’Hiroshima ! En chaussons, nous allons nous présenter à l’accueil. Guillaume en est à son quatorzième coup de foudre pour des japonaises. J’ai pour tâche, une fois soulagée du poids de mes bagages, d’appeler deux auberges de jeunesse : celles de Kyoto puis de Tokyo afin de modifier nos nombres de nuits. En effet, nous voulons réduire d’une nuit notre séjour à Kyoto afin de profiter du dernier jour de validité de notre Japan Rail Pass. Il dure 14 jours mais dans mon organisation, j’avais oublié de compter le premier jour de notre arrivée ! Le changement s’est fait sans problèmes et nous sommes soulagés de ne pas avoir à payer près de 12 000 Yens (ou même plus !) pour un aller de Kyoto vers Tokyo.

Nous prenons possession des clés de nos casiers individuels dans les chambres collectives que nous devons rendre à chaque fois que nous quittons les lieux. ça, ça nous plaît et nous rassure. Nous allons vers nos chambres pour ranger nos affaires et mettre nos draps. Pour les mettre trop facile. A l’accueil, on nous a donné un plan de l’étage de l’auberge ainsi que des informations horaires et des facilités (comme la salle de machines à laver, la cuisine collective, etc). Alors, pour les draps, il y a 4 petits dessins sur notre fiche.
       Le premier, «
Wow ! These sheets are like a bag » ;
        le deuxième :
« I see.. I should slip the pillow in this pocket” ;
        le troisième : “
Hmm ! I feel like a bug in a cocoon!” et
        le quatrième : montre un dormeur rêvant qu’il est dans un cocon grossièrement fait et suspendu à une branche.

C’est amusant. Je pénètre dans une assez longue pièce avec une belle moquette. Il y fait bon voir un peu frais. Je cherche le numéro de mon lit et j’arrive au bout du mur de lits à ma gauche en bas (6 en tout). A gauche, ce sont les casiers qui ferment à clé. Sur mon lit ce sont installées les jeunes filles de la chambre. Je les dérange un peu mais je n’ai pas le temps de bredouiller mes quelques mots d’anglais, elles s’en vont en remettant mes draps à plats. Cela m’étonne autant que cela me ravit. Elles me sont tout de suite sympathiques. Je discute un peu avec l’une d’elle tout en m’excusant pour mon accent anglais assez médiocre. Je suis écourtée dans ma conversation, Didier vient me chercher pour que nous sortions chercher quelque chose à manger. Guillaume a demandé à l’accueil, à la charmante jeune japonaise du comptoir, un endroit où nous pouvions manger et ses explications nous mènent non loin du stade.

Il s’agit d’une rue assez large le long de laquelle plusieurs restaurants et convenience store sont installés. Problème, on a faim mais rien ne nous fait réellement envie. Le dîner est fugace. La fatigue doit nous rendre plus exigeant et moins gourmand ! Nous nous vengeons dans un convenience store avec des cochonneries. Des chips aromatisées (je ne sais plus à quel parfum mais c’est une recette qui n’existe pas en France) et une boîte de biscuits au chocolat pour moi, du fromage en bâtonnets et un yaourt pour mon homme, presque rien pour Guillaume. Malgré notre fatigue et le peu que nous avons mangé, nous ne nous couchons qu’à minuit. Les lits sont bien et je m’y endors avec plaisir.











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