Barbecue coréen à Kyoto
Nous faisons maintenant le
tour de l’immeuble de la gare afin de trouver un restaurant. Nous trouvons
une grande surface avec des étages consacrés aux vêtements, à la vidéo et à la
nourriture tout en haut. Rien ne nous
attire à cet instant et en ce lieu. Guillaume lance l’idée de monter dans le
bus pour l’YH et de descende dès que nous voyons un restaurant qui nous attire
à travers les vitres. Technique des plus délicate car la nuit tombe. Et
finalement, nous descendons sur une sorte de place, l’arrêt Honkyu Subway, sans
avoir vraiment vu quelques devantures qui nous plaise. Il y a deux enseignes de
burgers à cet endroit, on pourra toujours s’y rendre après avoir fait le tour
de celle-ci et si rien ne nous tente. Heureusement, le panneau d’un restau de
grillade attire notre attention et nous nous lançons à l’assaut de son buffet à
2 840 Yens.
Nous sommes placés au fond du restaurant car nous
demandons une grillade. Nous sommes autour d’une table avec au centre, un mini
barbecue. Autour, Nous devons enlever nos chaussures pour accéder aux coussins.
Tant bien que mal, nous communiquons avec la serveuse avec un peu d’anglais.
Nous
apprenons que pour la somme affichée sur la pancarte à l’entrée, nous pouvons
commander pendant 2 h tout ce qu’il y a sur la double page du menu. Il existe
deux autres types de menus fonctionnant de la même façon mais un peu plus cher.
Nous nous lançons donc dans notre commande, on se lâche un peu, on se fait
plaisir. Nous nous aidons des photos pour dire à la serveuse ce que nous
voulons manger et de son côté, elle nous situe les parties de viande avec son
anatomie. (mais de façon toute respectable !) C’est un restaurant
coréen.
Le feu est allumé en dessous de la grille du barbecue. Il s’agit d’une
grille simplement posée sur un très grand plat en forme de bol. Une lumière
juste au dessus de celui-ci nous éclaire ainsi que la nourriture qui ne tarde
pas à envahir notre table. Installé sur nos coussins, la fumée dans les
cheveux, nous découvrons le barbecue coréen. Une sorte de cloche noire au
dessus de nos têtes à l’air d’aspirer la fumée.
Nos yeux se plissent de
bonheur. Guillaume est heureux de pouvoir se rassasier la panse. Nous tentons
de prendre des viandes que nous connaissons et je me lance dans de la langue de
bœuf. Elle est bonne car elle est en tranche fine et on peut la faire griller
rapidement. Il y a toujours des sortes de petites soucoupes pour les sauces au
soja dans lesquelles il faut tremper les morceaux de viande grillée ou même
crues.
Vers la fin de notre repas, nous prenons des glaces par deux fois avant
que la fin de la durée de la commande arrive et un groupe de japonais à côté de
nous à une autre table de barbecue instaure le dialogue. Nous nous présentons
brièvement. Nous parlons de la France, qu’ils connaissent, des congés et de
grands noms français. Ainsi, nous rions quand celui avec qui nous parlons
prononce Citroën à la japonaise. Cela donne à peu près :
« Strone ». Il en est de même pour le Louvre prononcé
« Roube ». Il nous parle de Sébastien Loeb qu’il connaît tout comme
Alain Prost et Jean Réno. Didier en vient à leur demander s’ils acceptent d’être
pris en photo et on parle appareil photo.
L’heure tardive nous force à partir, nous les quittons
donc afin de prendre le bus pour 22h12. Nous sommes un peu triste car nous
commencions à bien converser. La retour à l’YH se fait sans retard, il est
22h45 et nous nous douchons rapidement à cause du couvre-feu de 23h bien qu’il
soit souvent dépassé. Nous revenions dans le hall puis nous papotons et
écrivons notre récit journalier.