Le Félicité, café français
Il nous conduit pour la suite
de la visite à Kurashiki.
Notre charmant guide nous
emmène tout d’abord dans un café qu’il affectionne, il y vient presque tous les
matins pour un café. C’est un lieu paisible et français dans son décor aussi
bien que dans son nom, le « Félicité ».
http://www.kct.ne.jp/~flct/index.html
En sortant de la voiture, nous allons dans une toute petite rue où il n’y a que
quelques endroits où il est possible de se croiser en voiture. Toshio me prête
une ombrelle de sa femme afin de me couvrir le visage tout en profitant du peu
de vent pour rafraîchir ma tête. Effet non obtenu avec mon bob !
Il n’y
pour ainsi dire pas de trottoirs. Toshio pousse une porte à côté d’une petite
devanture de café. Un petit couloir avec une ou deux tables s’offre à nos yeux
qui commence à s’accommoder de la légère pénombre de ce lieu par rapport au
soleil éblouissant de l’extérieur. Cela lui donne cette sensation de
recueillement et de calme. Au fond de cet ensemble au mur clairs nous
accueillent deux japonaises et derrière
elle, le bar blanc.
Nous sommes installés au fond à une table et Toshio fait
les présentations.
La tenancière nous dit quelques mots en français. Nous en
sommes ravis car cela nous conforte dans l’idée que le nom de se bar a été
choisit non pas par mode mais bien par amour pour notre pays natal.
La tenancière. Nous on lui trouve un certain charme.
Toshio,
Didier et Guillaume prennent le même café et moi, je prends ce que je crois
être au début un thé parfumé. La tenancière m’explique, après m’avoir fait
sentir le parfum des herbes, qu’il s’agit d’une tisane de France. Il y a du
cassis dedans et j’aime beaucoup, un sentiment de douceur m’envahit alors que
le doux parfum de mon infusion caresse mes papilles et que mes yeux admire la
décoration avec des tableaux, des livres et de l’argenterie française entre
autre. Je ne saurais expliquer comment, mais cela sent la France. Les deux
dames nous font un accueil adorable. La caisse étant juste derrière moi, je
fait comprendre à Didier qu’il doit sauter sur l’occasion pour payer. Et nous
gagnons ce duel. Nous prenons quelques photos.
Nous quittons le café.